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Portrait d’un homme de conviction

Dernière mise à jour : 16 févr. 2023

Claude DEGRAVI est praticien hospitalier à l’hôpital de Pontoise depuis 20 ans, médecin urgentiste au SAMU, SMUR et Urgences.

Le temps. Une situation d’urgence médicale est principalement régie par la question du temps et de la réactivité. Le temps, il le prend aussi pour enseigner et transmettre aux autres ses connaissances, son savoir-faire et son savoir-être dans ce milieu.

En effet, formateur pour l’AFGSU (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgences), c’est à ce titre qu’il a intégré l’équipe de formation de HOLISTÉA il y a maintenant 6 ans, puis 1 an après, a commencé à assurer des cours théoriques.

L’AFGSU est une formation obligatoire pour tout professionnel en contact avec des patients. À l’école, elle est dispensée aux étudiants de 4ème année FI Post-bac, qui, par groupe de 10, et selon un planning précis, se rendent pendant 3 jours à l’hôpital de Pontoise. L’objectif, grâce à un apprentissage pratique, est d’être opérationnel en cas de situation d’urgence.

M. Degravi intervient dans plusieurs types de structure mais c’est le seul qui assure cette formation aux futurs ostéopathes de l’école, formation à laquelle il tient beaucoup. Sachant leurs études très poussées d’un point de vue médical, il est plus exigeant avec nos étudiants qu’avec d’autres publics, et les pousse en leur en demandant plus qu’ils ne s’en pensent capables.

Passionné par son métier, réelle vocation, il aime transmettre son savoir. Comme il le confie, les étudiants de 4ème année qu’il forme, et qui sont à l’aube de leur entrée en clinique, ont toutes les connaissances médicales requises, mais ne maîtrisent pas encore leur mise en pratique en situation d’urgence. Leur réflexion est en cours de maturité, et c’est leur capacité à relier toutes leurs connaissances qu’il aime à développer. Il leur apprend à dérouler ce qu’ils ont retenu, « à être réactif et toujours au top ». Il agit presque comme un révélateur, car certains ne se rendent pas compte du potentiel que représente toute la théorie qu’ils ont acquise.

A la question s’il est toujours aussi intéressé aujourd’hui par cette mission à laquelle il consacre un temps précieux, il répond immédiatement « oui ». Oui, car il y a vraiment matière à travailler, à leur apprendre quelque chose qui pourra leur servir en toute circonstance. Sa motivation, il la tire aussi de retours très positifs d’anciens étudiants devenus ostéopathes aujourd’hui, que la formation a fait grandir dans leur apprentissage.

Personnellement, c’est un enrichissement permanent de voir l’évolution de la jeunesse, année après année. Ça lui a appris sur sa capacité à enseigner, et il tire satisfaction de se sentir utile aux autres.

L’altruisme est un des mots qui pourrait le définir. Car pour exercer cette vocation, plus qu’un métier, il faut profondément aimer l’autre. Pour lui porter assistance mais aussi pour transmettre ces techniques vitales. Il le conseille d’ailleurs en fin de chacune de ses formations, « n’hésitez pas à transmettre autour de vous à votre tour ».

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